V
Veinage
Dessin formé à la surface du bois par ses veines ; celles-ci correspondent aux cernes d’accroissement annuel plus ou moins marqué, selon les caractéristiques de l’essence, l’exposition de celle-ci ainsi que la nature du sol sur lequel elle croît.
Vernis
Solution d’huile siccative ou de résine dans un solvant, avec adjonction éventuelle de diluants, plastifiants... Le vernis, qui se distingue des peintures par sa transparence, permet de réaliser des revêtements filmogènes durs, lisses, et en général brillants. Un vernis à l’huile, ou vernis gras, est composé d’huiles siccatives, sans résines. Un vernis à l’alcool est la dissolution d’une résine végétale (copal, gomme laque) dans l’alcool. Un vernis cellulosique, composé d’acétate ou de nitrate de cellulose et d’un solvant volatil, présente une certaine souplesse. Un vernis glycérophtalique, ou alkyde, est composé d’une résine de synthèse (du type glyptal) et d’huiles siccatives. De nombreux vernis sont fabriqués à partir des résines de synthèse. Ils peuvent avoir diverses fonctions spécifiques : anticryptogamiques, anti-graffiti, anti-solaire (vitrages), ignifuge, hydrofuge, vitrificateur... (CNDB)
Volige
Planche mince, en sapin, douglas, peuplier, jointives avec d’autres, utilisée dans la réalisation de couvertures.
Epaisseur fine : 15, 18, 22 mm
Largeur : au moins 4 fois l’épaisseur, généralement 100 mm et plus.
Les voliges sont clouées horizontalement sur les chevrons, et servent à fixer les couvertures en ardoise ou autres, bardeau, feuilles métalliques, etc. La volige chanlattée a une section biseautée : le côté le plus épais, placé vers le haut, joue le rôle des liteaux pour accrocher des tuiles ou des crochets d’ardoises. La volige peut aussi être profilée avec une coupe à mi-bois pour un rôle mécanique comme expliqué ci-dessus, conjugué à un rôle esthétique si elle est apparente afin de masquer les dilatations hygrométrique du produit après sa pose.